solyan

Quelques semaines ont passé depuis mon dernier article. Ces semaines, sous le signe des festivités de Noël, n'ont laissé que peu de temps à Alice pour me soumettre comme Elle le souhaitait et, en dehors de quelques jeux spontanés, nous n'avons pas vraiment pu continuer notre descente dans la perversion et la domination.

Mais quelle reprise !

Avant-hier, après une soirée arosée, Alice s'est mise en tête de me fesser encore et encore, desinhibée par l'alcool. Mes fesses sont devenues rouges et douloureuses, et les dernières fessées étaient presques insupportable. Plus que les gestes, il y a un changement qui s'opère au fond de la conscience d'Alice ces temps-ci : mentalement, Elle devient de plus en plus domina. Elle transige de moins en moins, sait me punir avec force et me prendre plaisir dans ma douleur. Elle ne met pas encore véritablement les femmes au dessus des hommes, ça ne saurait tarder : je crois qu'Elle sent sa toute puissance.

Et puis il y a eu hier : notre première véritable Séance de 2016. Alice m'attendait dans un appartement particulier loué pour l'occasion. Après quelques minutes de conversation, Elle m'a demandé d'honorer ses chaussures, bien supérieures que moi à ses yeux. Quand ce jeu l'a lassé, Elle m'a ordonné de me déshabiller et je me suis mis à nu. Elle m'a alors fessé longtemps, durement, sans pitié, pour voir une larme germer au coin de mon oeil. Mais Elle ressent encore trop de compassion à mon égard, et Elle n'avait pas pu se désinhiber comme Elle le voulait : Elle s'est donc arrêtée.

Elle m'a ensuite foueté avec un martinet, et c'était une supplice. La douleur des lanières sur le bas du dos est presque insupportable. J'ai aimé me sentir rabaissé comme un moins que rien, un objet qui ne prend de la valeur que dans ses cris, qui n'est là que pour subir les sévices d'une maitresse capricieuse. Se laisser faire, donner toute sa liberté à l'autre. La prochaine fois, Alice n'aura pas de pitié, j'en suis sûr, je ne veux pas qu'Elle en ai. Je suis son objet, sa pute, sa chose, je veux qu'Elle profite de moi sans se préoccuper de mon bien être.

Alice m'a ensuite rappelé que, comme tout homme, j'étais une salope destinée à être pénétrée aussi souvent qu'il lui plaisait. Elle m'a allongé sur le dos, m'a levé les jambes et lié les poignets puis m'a inséré un plug long d'environ sept centimètres dans l'anus. C'était très humiliant, mes les vibrations étaient plaisantes. J'étais à nouveau à sa merci, rendu fragile par ses caprices : Elle m'était bien supérieure à cet instant, car Elle était active.

Après avoir joué avec mes fesses et pris quelques photos, Elle m'a mis une cagoule pour ne plus à être confrontée à mon visage d'homme, pour m'objectifier encore d'avantage. Elle s'est pénétrée sur ma queue, et s'est fait plaisir, mais pas assez pour atteindre l'orgasme. Nous avons continué de la sorte pendant près d'une demi-heure, avant qu'Alice ne se lasse de moi et de mes performances minables.

Elle m'a masturbé et fait jouir : la dernière fois avant un moment. Elle m'a ensuite mis une ceinture de chasteté que je porte encore en ce moment et que je porterai jusqu'à ce qu'Elle ne décide que ma queue mérite d'en sortir. Les hommes ne pensent qu'avec leur bite, et de cette manière je ne serai pas tenté de me toucher en son absence. Alice veut, au passage, me rendr obsédé par son corps et ce qu'Elle pourrait vouloir me faire. Tout ça me va, je veux venir un objet dédié à sa grandeur, je veux qu'Elle m'utilise, m'humilie, me dégrade, me blesse et me pénètre autant qu'Elle le souhaite.

Hier soir, j'ai enfin pu jouir.

Mais avant de raconter ce très heureux évènement, voici ce que j'ai eu la chance de vivre hier soir, toujours en compagnie de ma Déesse Alice, la plus sublime femme que je connaisse.

Alice m'a convié au restaurant, hier soir, où j'ai eu l'immense honneur de choisir ce qu'Elle mangerait, et l'immense frayeur de savoir que je serai amèrement puni si je me trompais. L'entrée était un bon choix, mais Elle l'avait à moitié choisi, en revanche, je me suis complètement trompé sur le plat principal. Pour me punir, Elle m'a demandé de lui offrir mon doigt afin qu'Elle le morde. J'ai eu honte de faire ça en publique, ça lui a énormément déplu, puis Elle m'a donné une deuxième chance que j'ai saisi, je ne voulais pas la décevoir. C'était excitant, et sans doute la première fois que je montrais un indice de ma soumission en public. Merci Alice de m'avoir libéré des conventions sociales.

Au cours du repas, Alice m'a fait une révélation : Elle avait commencé à utiliser ses talents de femme autoritaire au delà de notre relation, avec des hommes et des femmes, et Elle s'était aperçue... que les gens se soumettent naturellement à Elle quand Elle leur parle de manière dominante. Cette révélation augure de bonnes choses : sa confiance augmente, et Elle sera bientôt vraiment épanouie.

Ensuite, j'ai été mené jusqu'à un logement qu'Elle avait loué, nous y avons pris un bain. Elle a commencé à me dominer physiquement, en tenant ma tête entre ses cuisses tandis qu'Elle se faisait une beauté.

Alice y a pris des photos de ma queue qu'elle m'a enjoint de poster ici obligatoirement. C'est la première fois que je révèle une partie de mon anatomie en-ligne, mais je le fais avec plaisir :

Selon une autre perspective :

On peut y voir le "I am a slave" écrit le matin même que voici en plus visible :

Alice, pour me récompenser d'une semaine de servitude qu'Elle a trouvée très réussi, m'a offert de jouir dans sa bouche, non sans avoir d'abord été mis à quatre pattes et fessé pour mes erreurs de la soirée (dont le plat et mon refus de lui présenter mon doigt). Mais Alice est allée plus loin, Elle s'est risquée à toucher mon anus, et même à le lêcher dans un geste fugitif.

J'ai rarement aussi bien joui, et je lui suis infiniment reconnaissant.

J'ai hâte de découvrir ce que cette troisième phase (appellons les intervales entre mes jouissances des phases) de notre relation nous réserve.

Elle me bat plus sévèrement aujourd'hui qu'hier.

Elle m'excite et me frustre plus durement qu'hier.

Elle m'offre des jouissances fortes et rares.

Merci Alice, merci ma Déesse, merci pour tout.

Grâce à toi, tu es heureuses, et je suis libéré. Libéré des règles sociales, libéré de mes propres désirs égoïstes, libéré de l'emprise de mon sexe.

... C'est sans doute mon nouveau record sans avoir joui, et c'est grâce à Alice.

Il y a de nombreuses vertus au contrôle de ma jouissance : je suis plus attentionné que jamais, je sais La remercier quand Elle se risque à me soulager mon sexe. D'une certaine façon, ma queue dirige ma vie plus que jamais et simultanément moins que jamais. Je la sais entre de bonnes mains, et je suis content d'en avoir perdu le contrôle.

Je crois que cela plaît à Alice aussi. Autrefois, je La harcelais jusqu'à ce qu'Elle s'offre à moi, et je lui offrais des séances de pénétration pour un plaisir à sens unique. Maintenant, quand j'entre en Elle, c'est pour son plaisir uniquement. Je suis un jouet, je suis un soumis, je suis son esclave, et je suis vraiment heureux d'être tout ça.

La soumission a quelque chose de soulageant : je m'abandonne à ses choix, j'obéis à ses commandes. Elle est satisfaite, et je le suis à mon tour quand je l'apprend.

Hier, la soirée a commencé lentement : Elle doutait d'Elle-même et de sa position vis à vis de moi. Elle s'imaginait que j'avais des attentes quand mes seules attentes sont de la satisfaire à tout prix, d'être puni quand ce n'est pas le cas et, quand Elle se send généreuse, de recevoir une petite récompense.

Ainsi, en dehors d'une séance d'épilation, à la pince à épiler, de la verge et du pelvis, et de mes routines habituelles d'amélioration du corps, il n'y a eu qu'une pénétration de ma maîtresse qui l'a laissée insatisfaite : la sensation lui était plaisante, mais ma performance ne l'a pas fait jouir.

Nous avons ensuite lu des blogs de dominatrices, et je crois qu'Elle a reconnu dans les questions des femmes et les réponses des domina ses propres questionnements internes. J'espère qu'Elle a repris du poil de la bête, je ne veux pas que ce style de vie soit un poid pour Elle, précisément quand l'objectif en est tout l'inverse !

Je finirais par la révélation des lectures d'hier soir :

Alice m'est infiniment supérieure : son corps est plus beau, sa pensée est plus claire. Je dois lui faire savoir, la rassurer quand nécessaire. Je suis mon soumis, c'est mon devoir de l'élever au delà de la condition que la société lui a imposé.