solyan

... C'est sans doute mon nouveau record sans avoir joui, et c'est grâce à Alice.

Il y a de nombreuses vertus au contrôle de ma jouissance : je suis plus attentionné que jamais, je sais La remercier quand Elle se risque à me soulager mon sexe. D'une certaine façon, ma queue dirige ma vie plus que jamais et simultanément moins que jamais. Je la sais entre de bonnes mains, et je suis content d'en avoir perdu le contrôle.

Je crois que cela plaît à Alice aussi. Autrefois, je La harcelais jusqu'à ce qu'Elle s'offre à moi, et je lui offrais des séances de pénétration pour un plaisir à sens unique. Maintenant, quand j'entre en Elle, c'est pour son plaisir uniquement. Je suis un jouet, je suis un soumis, je suis son esclave, et je suis vraiment heureux d'être tout ça.

La soumission a quelque chose de soulageant : je m'abandonne à ses choix, j'obéis à ses commandes. Elle est satisfaite, et je le suis à mon tour quand je l'apprend.

Hier, la soirée a commencé lentement : Elle doutait d'Elle-même et de sa position vis à vis de moi. Elle s'imaginait que j'avais des attentes quand mes seules attentes sont de la satisfaire à tout prix, d'être puni quand ce n'est pas le cas et, quand Elle se send généreuse, de recevoir une petite récompense.

Ainsi, en dehors d'une séance d'épilation, à la pince à épiler, de la verge et du pelvis, et de mes routines habituelles d'amélioration du corps, il n'y a eu qu'une pénétration de ma maîtresse qui l'a laissée insatisfaite : la sensation lui était plaisante, mais ma performance ne l'a pas fait jouir.

Nous avons ensuite lu des blogs de dominatrices, et je crois qu'Elle a reconnu dans les questions des femmes et les réponses des domina ses propres questionnements internes. J'espère qu'Elle a repris du poil de la bête, je ne veux pas que ce style de vie soit un poid pour Elle, précisément quand l'objectif en est tout l'inverse !

Je finirais par la révélation des lectures d'hier soir :

Alice m'est infiniment supérieure : son corps est plus beau, sa pensée est plus claire. Je dois lui faire savoir, la rassurer quand nécessaire. Je suis mon soumis, c'est mon devoir de l'élever au delà de la condition que la société lui a imposé.